De leur propre aveux, Karen et Jules sont d’un naturel plutôt zen et décontracté. Malgré ce flegme affiché, deux incidents sont survenus à leur arrivée à l’Hôtel de Ville qui auraient bien pu leur faire perdre leur sang froid. Je ne sais comment ils ont vécu les choses de l’intérieur ; moi, j’en avais l’estomac noué.Pour autant, il fallait que je fasse un choix. Devais-je, en témoin mécanique, reporter fidèlement ces événements, ou au contraire, devais-je les filtrer, et porter sur eux un regard subjectif et forcément biaisé ? Dans la mesure où lesdits incidents n’amenaient aucun élément d’humour ou d’émotion (positive, j’entends) et finalement n’apportaient rien à la tension narrative, j’ai choisi d’en faire l’ellipse.
Je pense que j’ai fait le bon choix car dès la sortie de l’Hôtel de Ville, Karen et Jules sont passés à autre chose et nous avons entamé une séance de photos de couple et de famille en toute sérénité. Le moins qu’on puisse dire c’est Karen et Jules nous ont donnés une belle leçon de Zen. Au final, les photos reflètent leur joie de vivre et j’en suis bien satisfait.
Je leur souhaite donc une longue vie, à trois (je n’oublie pas la petite Thaïs) ou plus.
[Frédéric]
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