Il a tellement plu ce matin là, que je pensais que Nathalie n’allait jamais pouvoir traverser la place de la mairie à pieds secs. Et le frère de Pascal qui n’arrêtait pas de répéter : « Ne vous inquiétez pas, vous verrez, à 10 heures et demi, le soleil sera revenu ! », comme pour conjurer le sort et incanter un miracle.
Intérieurement, je me disais : « Il rêve, ce pauvre fou ! Vu le ciel, il va pleuvoir jusqu’à midi, au moins ! ». Mais finalement, quelques minutes avant 10 heures, l’ondée a cessé, sans prévenir, d’un coup. Avec quelques minutes de retard, Nathalie a pu rejoindre Pascal qui l’attendait, fébrile, sur la place de l’Hôtel de Ville.
Plus tard dans la journée, alors que tout le monde avait oublié les intempéries du matin, je me suis rappelé qu’en photographie, comme dans la vie, il faut savoir être patient, prendre les choses comme elles viennent. La nature humaine, et la nature tout-court sont si bien faites, qu’elles finissent pas nous livrer leur beauté, à condition de savoir où regarder.
Je vous livre un résumé de cette journée et je souhaite à Nathalie et Pascal une vie pleine de bonheur.
[Frédéric]
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